Le client faisant appel à un CGP s’attend à recevoir un conseil en adéquation avec le niveau de risque qu’il est prêt à prendre. Pour lui proposer une solution adaptée, vous devez impérativement passer par la case profil de risques.
Sécuritaire, défensif, équilibré, dynamique ou offensif, ces différents profils permettent au conseiller en gestion de patrimoine d’être guidé. Vous pourrez ainsi orienter votre client vers les placements lui correspondent le mieux. Pour plus de détails sur les différents profils clients, nous vous invitons à lire notre article : Les différents profils clients des CGP
Comment est déterminé le profil de risques ?
Il n’y a pas de « bons » ou de « mauvais » profils.
L’outil tel qu’il est conçu permet justement de rendre plus objective la perception du risque par le client. À ce titre, la partie liée au profil de risques, comprend une série de questions sur les notions de risque financier et non financier, des mises en situation ainsi que le comportement général du client face au risque. Chacune des questions prises individuellement ne permet pas l’évaluation du risque.
Chaque réponse du client est déterminante dans le scoring final du profil de risques.
Il est également à noter que le score attribué à chaque réponse n’est pas nécessairement le même pour toutes les questions (système de pondération). C’est donc l’ensemble des réponses du client qui permet de définir un profil de risques.
Le saviez-vous ?
Le questionnaire client développé par Wizio permet de définir de façon plus précise les caractéristiques du client et ses objectifs.
Comment faire si le client souhaite un placement non cohérent avec son profil de risques ?
La définition du profil de risques du client est un élément structurant dans le cadre de la mission de conseil.
Au regard de l’alinéa IX de l’article 325‐8 du règlement général de l’AMF, le CIF « s’abstient de recommander lorsque aucun des services ou instruments n’est adéquat pour le client ». Toutefois et même dans cette hypothèse, le CIF doit fournir une déclaration faisant état du conseil de ne pas acheter, vendre ou conserver un instrument financier.
Lors de l’établissement du Rapport d’Adéquation, le Conseiller dispose de la possibilité de faire une dérogation au conseil. Pour cela, il doit préciser sans ambiguïté que le produit est en déphasage (inadéquation) avec le profil du client. toutefois, ceci est à proscrire en particulier si l’on veut respecter les modèles de documents établis par les différentes chambres : ANACOFI, CNCEF, CNCGP ou encore la compagnie des CIF.
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