Vous êtes dépassé par la réglementation ?
Connaître toutes les règles à respecter nécessite en réalité un logiciel de gestion de la compliance complet pour la conformité réglementaire. Sans solution, vous serez très rapidement bloqué pour gérer efficacement tous les aspects liés à la compliance tant les contraintes sont énormes et se durcissent avec le temps. Plongé au milieu d’une jungle réglementaire, le CGP se doit de respecter de nombreuses règles et obligations lors de l’exercice de son activité. Elles sont chronophages et sont souvent une entrave au processus commercial. Pour vous aider à vous y retrouver, Wizio vous livre les 6 points clés à maîtriser.
Optez pour un modèle de rémunération en fonction de votre statut
À l’instar d’un avocat ou d’un comptable, le CGP est rémunéré en honoraire, autrement dit lorsqu’il donne son conseil, mais il peut également être rémunéré via des commissions sur les contrats passés. De ce choix, le conseiller devra alors opter pour un statut en corrélation avec son modèle de rémunération :
- CGP Indépendants : honoraires uniquement
- Courtiers ou CGP non-indépendants : 100% commissions ou mix honoraires/commissions.
Connaissance client : une obligation forte
La directive MIF 2 impose au CGP de très fortes contraintes en matière de connaissance client. C’est pourquoi il vous faudra évaluer le niveau de connaissance de votre client et le conseiller du mieux possible en fonction de ses envies et de ses ressources.
Il vous faudra également dresser un profil de risque en intégrant un prévisionnel des gains et pertes de votre client.
Proposez un produit en fonction du profil votre client
L’objectif principal de la directive européenne est de protéger le client afin qu’il ne lui soit pas proposé un produit inadéquat. La directive répartit donc précisément les obligations et les responsabilités entre le concepteur d’un produit financier et celui qui le distribue. Le CGP devra alors s’assurer que le placement est conforme aux caractéristiques du produit et aux besoins du client.
Le conseiller peut cependant s’il le souhaite proposer un produit à son client qui ne correspond pas à la “cible” du fournisseur s’il informe ce dernier en amont.
Justifiez votre rémunération
Avec la directive MIF 2, le conseiller en gestion de patrimoine doit justifier ses rémunérations (honoraires ou commissions) par le biais d’un rapport annuel. De la même façon, le CGP doit pouvoir justifier qu’il a passé en revue un éventail suffisamment large des produits accessibles sur le marché
Indiquez le coût total du produit
Afin de fournir une prestation claire et complète, le CGP doit fournir à son client une simulation des frais totaux de toutes les opérations avant la souscription. Dans le cas d’une SCPI il devra figurer, en plus des frais d’entrée, une projection des frais de gestion et des reventes des parts.
Uniformisez les informations
Contrainte supplémentaire pour les CGP, le règlement PRIIPS oblige à remettre pour chaque produit financier une information uniformisée. Ce document permet au client de disposer des informations de base pour comprendre le(s) produit(s) et de pouvoir procéder à une comparaison de ces derniers.
Ce document devra également intégrer un indicateur de risque de marché construit sur une échelle allant de 1 à 7 qui évaluera la complexité du produit en fonction du marché.
En conclusion
Le dénominateur commun de ces différentes règles est la sécurité du client. La réglementation vise à limiter les conseils de mauvaises qualité ou frauduleux. Ainsi le conseiller doit aujourd’hui prouver à travers ces règles sa bonne foi et sa légitimité à délivrer des conseils auprès de ses clients. Pour vous aider dans ce sens, vous pouvez utiliser une solution comme Wizio qui simplifie et automatise tous ces processus.