Mag 7, le retour ?

14 mai 2025 Charlotte

Après deux années de surperformance, les Mag 7, pour mémoire Apple, Amazon, Alphabet, Meta, Nvidia, Microsoft et Tesla, ont perdu de leur superbe en 2025. Ces titres encore incontournables fin 2024 sont devenus des parias depuis février. Pourtant, le rebond entamé en avril se poursuit. Assistons-nous au grand retour de la tech américaine et surtout de ses 7 stars ?

Encore un tiers du S&P 500

Ce groupe des sept qui a mené le bal sur les marchés actions au cours des dernières années représentent 1/3 de la capitalisation boursière de l’indice S&P 500, soit environ 15 000 milliards de dollars. Pour mémoire, en 2015, elles pesaient un peu plus de 2 200 milliards, soit 12% du S&P 500. Ce dernier a progressé de près de 180% entre 2015 et fin 2024. Mais il a été bien aidé par les Mag 7 qui ont quant à elle progressé de près de 700% sur la période.

Les Mag 7 en retard en 2025

Mais entre février dernier et l’annonce du moratoire sur les droits de douane, les Mag 7 ont affiché un retard sur le S&P 500, et encore plus par rapport au S&P 493 (S&P 500 sans les Mag 7) :

Comme nous pouvons le voir dans le graphique ci-dessus, arrêté au 9 mai, ces dernières affichent un repli de 12% contre un S&P 500 à -3%, tandis que le S&P 493 affiche désormais une performance positive à +1%. A noter qu’entre le 9 mai et nos commentaires ici présents, les marchés ont poursuivi leur rebond avec une grosse séance le lundi 12 mai qui a d’ailleurs permis aux Mag 7 de réduire leur écart avec les deux autres indices. Nous y reviendrons.

Des valorisations mises en difficultés par les incertitudes

Les valeurs technologiques en général et les Mag 7 en particulier ont particulièrement souffert car leurs valorisations étaient bien plus élevées que les autres. Tant que la croissance bénéficiaire est suffisamment soutenue pour justifier ces valorisations, tout va bien. Mais quand l’incertitude revient sur le devant de la scène, les difficultés apparaissent. Pour le 1er trimestre 2025, les résultats des Mag 7 ont été publiés en progression de 28% par rapport au 1er trimestre 2024. De son côté, le S&P 493 publie des bénéfices en hausse de 9%. Si cet écart de plus de 3 fois semble donc justifier des valorisations supérieures, nombre de sociétés tech ayant publié de bons résultats ont annoncé que l’avenir incertain pouvait peser sur l’évolution de leur business pour les prochains trimestres. En cause ? les droits de douanes bien sûr !

Des négociations commerciales pour sauver la tech

Mais c’était sans compte sur celui qui se prétend être le « roi du deal ». En effet, le 12 mai, le secrétaire au Trésor américain de Donald Trump, Scott Bessent, a annoncé que les États-Unis et la Chine mettraient en pause leurs droits de douane pendant 90 jours, et que chaque camp réduirait de 115% les surtaxes imposées réciproquement. La réaction du marché a été immédiate : les Mag 7 ont repris en une séance près de 6% et le Nasdaq, à forte

coloration tech, 4,4%. Cette bonne nouvelle pour le secteur devrait donc permettre de lever certaines incertitudes et d’éviter de voir encore des flux sortants sur le secteur.

Mieux… mais pas top !

Cela dit, l’allégement des surtaxes n’annonce pas la fin des frictions commerciales. Bien que de nombreuses entreprises tech aient déjà bénéficié d’exemptions sous l’administration Trump, subsistait la crainte que ces dérogations soient temporaires ou que les tensions ne repartent à la hausse. Le tournant du 12 mai confirme en revanche que l’exécutif américain adopte un ton plus conciliant et cherche à conclure un accord tangible.

La réduction de l’incertitude bénéficie tout particulièrement aux valeurs les plus exposées aux « surtaxes sévères » sur la Chine, comme les fabricants d’équipements dont l’assemblage final a lieu en Chine (smartphones, ordinateurs…), mais aussi des fournisseurs de semi-conducteurs et de composants électroniques dépendant à la fois des marchés automobile et industriel et réalisant une part importante de leur chiffre d’affaires en Chine.

Si la clarification sur les tarifs est bienvenue, chaque entreprise devra continuer à justifier ses performances selon ses moteurs de long terme si elles veulent continuer de conserver leur statut de « chouchou » de la cote…


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